L'art du crime (saison 3)

Maxime Lesage, danseur classique et candidat au corps de ballet de l'Opéra Garnier, est retrouvé mort, assassiné, dans le foyer de la danse de ce lieu centenaire. Un poème du célèbre peintre Edgar Degas a même été enfoncé dans sa gorge.

Les élèves de l'école où Maxime étudiait racontent à Florence Chassagne, historienne de l'art, et Antoine Verlay, policier à l'OCBC, une étrange légende : la statue d'une petite danseuse, reproduction d'une oeuvre d'Edgar Degas, et conservée dans l'école, hanterait les lieux et attaquerait les danseurs. Les enquêteurs prennent cette légende bien au sérieux : est-ce que quelqu'un se ferait passer pour le fantôme de la petite danseuse pour commettre des crimes ?

À cause d'une maladresse qu'elle commet pendant l'enquête, Florence est mise sur la touche et remplacée par Juliette Mariton qui devient la nouvelle collègue d¿Antoine. Mais il en faudrait plus à l¿historienne pour abandonner l'enquête ! Elle continue donc à collaborer avec Antoine, à l'insu de l'OCBC. Tandis qu'il remonte le fil policier, Florence s'intéresse à Degas : dans ses rêveries, elle parle avec le peintre des détails de son oeuvre pour y déceler des indices.

Florence et Antoine finissent par relier le meurtre de Maxime à une autre affaire, beaucoup plus ancienne, l'accident d¿un danseur sur scène qui, à bien y regarder, n'a rien d¿un accident. Ils arrivent également à la conclusion que les attaques du fantôme de la petite danseuse de Degas profitent à une jeune danseuse en particulier : Léa Ferret.

Antoine et Florence vont-ils parvenir à identifier le coupable avant qu'il ne tue à nouveau ?

Dans les sous-sols du Louvre consacrés à l'égyptologie, Hugo Prieur, directeur du laboratoire du musée, rencontre une jeune femme pour expertiser une boîte en bois sculpté issue de l'Egypte antique. L'entretien tourne au cauchemar. Prise dans un délire, la jeune femme s'effondre, morte, accusant un certain « Théo » de l'avoir tuée. Il est clair qu'elle a été empoisonnée.

Tandis que Florence Chassagne, avec Hugo, tente de déchiffrer les hiéroglyphes sur la boîte et font le lien avec Osiris, le dieu du royaume des morts dans l'Egypte antique, Antoine Verlay, lui, remonte la piste du meurtrier présumé.

Florence rejoint Antoine dans un escape game consacré à l'Egypte ; c'est là que Théo travaillerait. Ils déambulent entre colonnes, statues et sarcophage... et retrouvent Théo, empoisonné, exactement comme la première victime. Il tient dans les mains ce que la boîte était censé contenir : une statuette d'Osiris !

Afin d'accélérer l'enquête, le père de Florence, Pierre Chassagne, suggère de faire appel à une spécialiste de l'Egypte antique, Nathalie Vallon. Nathalie était autrefois l'étudiante de la mère de Florence, et elle est surtout la fille parfaite que Pierre aurait aimé avoir. Par jalousie, Florence rechigne à cette collaboration, et préfère s'isoler de son côté avec Jean-François Champollion, le grand déchiffreur des hiéroglyphes, avec qui elle s'entretient dans ses rêveries.

À force de recherche, les enquêteurs mettront à jour un rituel sacré issu de l'Egypte antique et qui, au travers de la statuette d'Osiris, permettrait la résurrection des morts. Pour Florence et Antoine, c'est une course contre la montre pour arrêter la folie de ceux qui croient à cette légende macabre.